Passer aux informations produits
1 de 6

Michel Eisenlohr

Huldufólk, photographies de Michel Eisenlohr, texte de Christophe Pons

Huldufólk, photographies de Michel Eisenlohr, texte de Christophe Pons

Prix habituel 28 €
Prix habituel 28 € Prix soldé 28 €
En vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

// Photo // parution :  novembre 2022 // éditions ABE Arnaud Bizalion // format 24 x 16,5 cm // 72 pages, 50 photographies // façonnage dos libre, cousu apparent // bilingue français / anglais //

Les huldufólk - qu'on peut traduire par le "peuple caché" - sont omniprésents dans les traditions orales islandaises, mais aussi dans la vie quotidienne : routes déviées, rochers préservés, travaux contrariés, collection d'objets qu'ils ont façonnés...

Directeur de recherche au CNRS et auteur de deux études sur le sujet, l'anthropologue Christophe Pons, qui cosigne cet ouvrage avec le photographe Michel Eisenlohr, nous invite à laisser un temps "l'esprit cartésien" pour accepter l'expérience d'être regardé·e·s par les huldufólk : "En observant les photographies de Michel Eisenlohr, songez donc à cette altérité qui vous dévisage tandis que vous croyez la regarder".

Michel Eisenlohr a ainsi parcouru l'île pour rencontrer ces traces (rochers préservés sur des aires de jeu ou des parkings, falaises, cascades, grottes, étendues de lave...) d'un monde parallèle qui interfère à l'occasion avec celui des humain.e.s, via des mediums ou les enfants, réputés réceptifs à traduire leurs souhaits - le premier d'entre eux étant qu'on les laisse tranquilles.

L'armée américaine, présente en Islande jusqu'en 2006, en a fait les frais lors de la construction de certaines infrastructures dans les années 40 et 50, mais en 2013 encore, une nouvelle route a rencontré quelques incidents étranges, et l'affaire est remontée jusqu'à la Cour Suprême.

Extrait :

"...pour construire les pistes de communication et l'aéroport de Keflavik, les Américains doivent faire exploser des rochers. Or, ceux-ci abritent souvent des huldufólk qui sont tenus pour responsables des pannes à répétition que connaissent les bulldozers et autres engins américains de terrassement. La moindre portion de route à tracer devient un défi ; les Islandais ne sont pas peu fiers de cette résistance qui oblige les Américains à changer leurs plans, puis à demander l'aide des indigènes. Ceux-ci dépêchent alors leurs mediums comme des émissaires chargés d'intercéder auprès des créatures invisibles, lesquelles aceptemnt en principe de déménager... "

Sur le même sujet :

Afficher tous les détails