De Reykjavik à Agadès, via Morlaix
Par une facétie géographique, Morlaix se trouve exactement sur le trajet, vu d'oiseau, entre Reykjavik en Islande et Agadès au Niger.
Par une coïncidence d'agenda, le forgeron Touareg Aboubacar était à Morlaix en juillet 2023, lors de l'inauguration de l'exposition du peintre Islandais Birgir.
Signes évidents que les deux univers étaient appelés à se rencontrer, n'est-ce pas ?
Plus prosaïquement, leur cohabitation au 67 rue du Mur à Morlaix doit surtout au fait que des ami·e·s morlaisien·ne·s entretiennent depuis des années des liens avec des artisans Touaregs, qui leur confient leurs productions lors de séjours sporadiques en France.
Les bijoux, sacs, coussins, boites etc proposés répondent donc aux mêmes principes que ceux que je me suis fixés pour importer de l'art et de l'artisanat d'Islande : connaître les auteur·e·s, sélectionner des œuvres et objets qui ne sont pas vus 1000 fois ailleurs, à des tarifs les plus serrés possibles, tout en payant correctement les producteurices, sans intermédiaires, et proposer un site web et -autant que possible- des rencontres et échanges autour du contexte social et culturel de production de ces œuvres.
Le nouvel accrochage, présenté jusqu'au 9 mars 2025, organise donc la rencontre entre la finesse des bijoux gravés et les portraits de musicien·ne·s, issus de la saison 3 des Ondes Islandaises, travail au long cours d'Hélène Tourbine auprès de la scène musicale islandaise.
Par ailleurs, un site dédié à l'artisanat Touareg est en cours de construction. Il a pris un certain retard eu égard aux urgences Méta-esques (voir ci-dessous) et la vente en ligne n'est pas encore activée. Patience...