Distantes de 2 000 km, la Bretagne nord et l’Islande sont néanmoins fortement reliées
par… l‘océan.
Le premier hôpital construit en Islande l’a été par des Français sur la côte Est du pays, à Faskruosfjorour. Il accueillait les marins rescapés des fréquents
naufrages et jouxte le cimetière qui compte une cinquantaine de tombes françaises, pour les moins chanceux ; plus de 2 000 marins bretons sont morts en Islande, notamment au tout début du XXe siècle.
Cette petite ville compte aussi un musée inauguré en 2014 et pavoise ses rues en tricolore à l’occasion des « jours français » chaque année fin juillet.
Un autre hôpital français a été construit au XIXe siècle à Reykjavik, dont l’une des rues les plus animées est la « rue des français » et un troisième au large de la côte Sud, sur les îles Vestmann.
Paimpol, d’où partaient la majorité de ces bateaux, est jumelée avec Grundarfjordur. Avec Gravelines (dans le Nord), jumelée à Faskruosfjorour, ce sont les deux seules villes françaises liées à des alter ego islandaises.