Le Monde livres // vendredi 17 mars 2023
Article complet en lecture à la galerie
extrait
"Un des traits de l'écriture d'lndrldason est son utilisation de la mémoire collective des Islandais pour conférer à ses romans une épaisseur de réel», écrit de lui Torfi Tulinius, doyen de la faculté d'lslandais et d'études culturelles comparées à l'université de Reykjavík. "Les Islandais sont passionnés par le passé de leur ile, qu'ils ont soigneusement consigné sur papier au fil des siècles : c'est sans doute ce qui les séduit dans mes livresv», abonde !'écrivain. Une recette grâce à laquelle Il conquiet d'abord le lectorat national avec son troisième roman, La Cité des jarres (2005). À l'époque, le genre policier n'existe guère sur cette île à la criminalité presque Inexistante. Pionnier, il ouvre une brèche. dans laquelle d'autres auteurs s'engouffrent, à l'instar d'Arni Thorarinsson. Le succès suit à l'étranger, notamment en France, où il est aujourd'hui considéré comme un Simenon nordique."