Un été volcanique

// Paris // du 15 juillet au 20 septembre 2024 //
// aux horaires d'ouverture du café restaurant Monique et Myrtille //
// 83 rue Orfila, Paris 20e (Gambetta - Pelleport) //

Ísland propose une sélection de petits formats volcaniques, ce motif étant central dans la production artistique islandaise comme dans la vie quotidienne des habitant· e· s.

Vernissage lundi 15 juillet à partir de 17h.


Quand elle ne travaille pas au théâtre national à Reykjavik, Mathilde Morant escalade les volcans en éruption pour peindre des encres et aquarelles aux subtiles nuances de noirs et de rouges.

Si les volcans sont le décor des aquarelles d'Ása Runars, les moutons en sont les acteurs. Moutons farceurs s'égaillant sur les pentes, moutons frileux blottis à leurs pieds, moutons romantiques trônant en leur sommet. Ils sont partout, comme là-bas.

Il n'y a pas moins de quatre volcans présents dans les toiles de Birgir Breiðdal : de la lave pour la texture, de la cendre mêlée à de la résine pour le miroitement du noir, des pigments de couleur pour le contraste.

L'Islande comptant une trentaine de systèmes volcaniques actifs (dont le facétieux Eyjafjöll qui avait bloqué le trafic aérien d'Europe du Nord en 2010 et le plus inquiétant Fagradalsfjall, qui a transformé Grindavík en ville fantôme depuis l'automne dernier), chaque virage ou chemin de randonnée permet de découvrir un nouveau sommet, champ de lave ou crevasse née du frottement des plaques tectoniques qui traversent le pays.
Le plus difficile est d'en tirer une image qui ne soit pas celle des cartes postales sur-vendues par l'industrie touristique.
Les photos d'Hélène Tourbine en proposent une lecture nimbée de brume, jouant d'échelles indécises, de textures abstraites et de formes propices à la paréidolie.